Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, adresse ses félicitations au Burkina Faso à l’occasion du 63e anniversaire de son indépendance, célébré ce 11 décembre. Il réitère la volonté des États-Unis d’accompagner le “pays des Hommes intègres » vers une “gouvernance démocratique”.
“Les États-Unis reconnaissent les nombreux sacrifices et les vies perdues à cause de la violence terroriste et présentent leurs sincères condoléances”, affirme Antony Blinken.
Malgré ces “défis importants”, il salue la “résilience et la détermination” du Burkina Faso à faire face à la situation. Et il rappelle la volonté des USA à rester près du pays “dans sa quête et sa transition vers une gouvernance démocratique et la protection des droits de l’homme pour tous” .
“Nous nous unissons dans le désir de promouvoir un Burkina Faso fort, sûr et économiquement prospère”, conclut-il.
Le 4 août 1960, le Président d’alors, Maurice Yaméogo, proclame l’indépendance de la République de Haute Volta (actuel Burkina Faso). La fête nationale a cependant lieu en décembre, en raison du temps pluvieux du mois d’août.
Ce 63e anniversaire est commémoré sobrement du fait de l’hydre terroriste qui sévit dans le pays. Lors de son discours à la Nation, le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a sommé les terroristes de déposer les armes. “Il viendra un temps où il ne sera plus possible de déposer les armes”, dit-il.
“Les terroristes peuvent aujourd’hui se déplacer d’un point A à un point B, peut-être mener des attaques, mais ils ne repartiront pas sains et saufs parce que nous les suivons, nous les traquons jusqu’à leur dernière demeure », rassure le chef de l’État.
Hypocrisie américaine.