La coalition d’organisations syndicales et de la société civile exprime son indignation après l’enlèvement du docteur Daouda Diallo, l’un des acteurs de la défense des droits humains au Burkina Faso. Elle pointe du doigt « l’environnement de terreur” instauré, selon elle, par les autorités du MPSR 2 .
Le docteur Daouda Diallo, Secrétaire général du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), a été interpellé, le 1er décembre, au service des passeports, à Ouagadougou, alors qu’il s’apprêtait à renouveler ses papiers d’identité.
La Coalition, qui regroupe une vingtaine d’associations et de syndicats, dénonce un enlèvement perpétré par des « individus en tenue civile » et établit un lien avec l’engagement du docteur Diallo pour les droits humains et son appartenance à la coalition.
Elle exprime ses vives craintes concernant l’intégrité physique et morale de Daouda Diallo et enjoint les autorités de le libérer « sans condition », rappelant d’autres cas récents d’activistes enlevés. Elle déplore la multiplication des « intimidations » et des “atteintes aux libertés » qui menacent la « cohésion sociale ».
Face à cet enlèvement, la coalition appelle la population à refuser ces “pratiques d’atteintes aux libertés individuelles et collectives en prenant prétexte du contexte sécuritaire”.