Le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a promulgué, le 22 janvier, par décret, la loi constitutionnelle n°045-2023/ALT du 30 décembre 2023, portant révision de la Constitution.
La loi constitutionnelle adoptée par l’Assemblée législative de Transition apporte des modifications significatives à plusieurs articles de la Constitution.
Innovations majeures : les langues nationales sont désormais langues officielles en remplacement du français qui, lui, devient simplement une langue de travail.
Également la suppression de certaines institutions (Médiateur du Faso et Conseil économique et social) dont les attributions et les missions sont désormais confiées à une nouvelle institution dénommée Conseil national des communautés (CNC).
A cela s’ajoute la réorganisation du Conseil supérieur de la magistrature. Des citoyens non magistrats seront désormais autorisés à siéger au sein de l’institution.
Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a déclaré, le 12 juin dernier, que la Constitution était en déphasage avec les réalités du pays.
“Il nous faut une nouvelle Constitution qui reflète réellement les aspirations de nos populations. Les Occidentaux ont construit leurs constitutions en fonction de leur histoire. Il nous faut donc un retour à nos racines” avait-t-il déclaré.
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