Le gouvernement a décidé, ce 7 février, de créer une société d’économie mixte, dénommée IROTEX Burkina. Objectif : confectionner, sur place, « des produits de l’habillement militaires et paramilitaires ». Ainsi que les tenues des « structures privées industrielles et des établissements professionnels ».
Le Conseil des ministres a autorisé la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) à participer au capital de IROTEX Burkina. Mais dans le communiqué publié ce soir, l’Exécutif ne précise pas le nombre d’actions prévues pour la Nationale du textile. Ni celles des autres actionnaires. Il ne mentionne pas leurs identités non plus.
IROTEX Burkina est spécifiquement chargée de « la transformation industrielle du coton ». Avec pour mission de conquérir, en plus du marché national, ceux de la sous-région et « du reste du monde ».
Jusque-là, la confection des tenues militaires et paramilitaires était confiée à des sociétés étrangères.
Le 23 janvier, le Chef de l’Etat avait procédé au lancement des activités d’une usine de traitement de résidus miniers au Burkina. « Cela répond à un besoin de souveraineté », avait-il déclaré. Mêmes propos en novembre 2023. Il venait alors d’inaugurer la construction d’une raffinerie d’or au Burkina.