Le gouvernement de Transition a décidé, ce 13 mars, de baisser les tarifs de certains examens médicaux. Il s’agit du scanner, de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et des actes d’hémodialyse. Cette mesure de réduction de prix devrait permettre, selon l’Exécutif, “à tous les Burkinabè d’avoir un accès équitable à des services et soins de santé de qualité”.
Nouveaux tarifs pour les examens de scanners et d’IRM au Burkina. Selon le gouvernement, ils seront appliqués à partir de fin avril 2024.
“Pour ce qui concerne les examens de scanners, le tarif moyen actuellement s’établit à 50 000 FCFA dans les hôpitaux publics”, rappelle le ministre en charge de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou.
“A partir de fin avril, la tarification de cet examen revient à 25 000 FCFA, soit une réduction de 50%, quels que soit la localisation, les coûts et la technique”.
Les examens d’IRM au niveau des hôpitaux publics coûtent, en moyenne, 100 000 F CFA. Il passe désormais à 40 000 FCFA, “soit une réduction de 60%”, ajoute le ministre.
Les actes d’hémodialyse sont également concernés par la nouvelle mesure.
Selon le Chef du département de la Santé, pour être intégré dans la file active afin de bénéficier d’hémodialyse, le patient devait payer une caution à vie de 500 000 FCFA.
Cette caution a été supprimée.
Des décisions salutaires qui nécessitent cependant des mesures d’accompagnement. À titre d’exemple, l’accès à un plateau d’hémodialyse est aujourd’hui un parcours du combattant au Burkina. Cette situation est due au nombre limité de centres d’hémodialyse.
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