Les “maisons de solidarité” sont une initiative du ministère du Genre, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire. Elle vise à réaliser des “logements décents” au profit des “ménages vulnérables”. Dans ce cadre, Kalizèta Maïga, personne déplacée interne de la région du Nord, a reçu les clés de son logement. La remise officielle de cette infrastructure a eu lieu ce 23 mai, à Ouahigouya.
“Kalizèta Maïga a quitté sa tente pour une maison définitive hier à Ouahigouya”, se réjouit le ministère de l’Action humanitaire. Situé au quartier Gourga de Ouahigouya, le logement de dame Kalizèta a également une cuisine et des toilettes.
Cette dernière selon le département de Nandy Somé, a successivement fui les communes de Koumbri et Thiou pour rejoindre Ouahigouya, la capitale de la région du Nord du fait des attaques terroristes. Elle bénéficie de l’accompagnement du ministère depuis 2021.
“A un âge relativement avancé, madame Maïga était sur le point de perdre tout espoir.Elle a vu sa souffrance apaisée grâce à l’assistance prompte et efficace du ministère en charge de la Solidarité”, indique ce ministère.
La bénéficiaire, elle, ne tarit pas de reconnaissances.
“C’est grâce à l’Action sociale que nous vivons toujours”, a-t-elle lâché. Elle affirme avoir reçu depuis son arrivée à Ouahigouya, des vivres, des logements et bien d’autres moyens de subsistance.
La construction des “maisons de solidarité” s’inscrit dans le cadre du “mois de solidarité”, généralement célébré en novembre.
Pour l’année 2024, le ministère envisage la construction de 15 “maisons de solidarité”. Elles seront mises à la disposition de “ménages vulnérables”.
Kalizèta Maïga est donc l’une des bénéficiaires de ces 15 logements prévus. Le ministère se dit satisfait de pouvoir mettre à la disposition de cette bénéficiaire, ce joyau qui est, selon lui, confortable.
Pendant le “mois de solidarité”, le Fond national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) mobilise des fonds auprès de la population. Les fonds récoltés sont ainsi destinés, entre autres, à la construction de “logements décents” pour les ménages vulnérables, précise le ministère.
Pour la réussite de cette activité, chaque citoyen burkinabè est invité à “faire sien cette initiative de solidarité”. En contribuant “de façon volontaire” pour la mobilisation des ressources pour ceux qui sont “le plus, dans le besoin”, a déclaré Nandy Somé.
Les ménages vulnérables bénéficiaires sont généralement des personnes déplacées internes. Mais également des veuves, des blessés de guerre, des malades dans les hôpitaux, “sans ressources financières entre autres”.
En mars 2024, la ministre avait procédé à la remise des clés de “maisons de solidarité” semblables à deux ménages, à Dédougou (Boucle du Mouhoun).
L’une avait été offerte à un “chef de famille handicapé”. Et l’autre, à une veuve qui accueille et s’occupe d’orphelins.