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Burkina Faso/Santé préventive : La Police vous invite à des séances de dépistage et de soins gratuits

La Direction générale de la police nationale accueille, du 28 au 30 mai, les populations pour des dépistages et soins gratuits. L’activité se tient dans le cadre des “72 heures de la santé préventive” de la police nationale. La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, représenté par son directeur de cabinet M. Bertrand Toé. Le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Issa Ouédraogo, était également présent. 

La police nationale fait des efforts remarquables en matière de sécurisation des populations et de leurs biens. Elle facilite également leur accès aux services de santé. Foi du Directeur Bertrand Toé.

Il invite ainsi les citoyens à inscrire le dépistage dans leurs habitudes sanitaires. Les organisateurs de l’événement insistent également sur la nécessité d’effectuer des “contrôles réguliers de leur état de santé”.

Le ministre de la Santé, représenté par son Secrétaire Général, Dr. Issa Ouédraogo, a relevé cette nécessité dans son allocution. “La prévention est le meilleur remède”, dit-il. Pour ce dernier, les policiers s’évertuent pour la sécurité de la population. “Il est donc de notre devoir de prendre, dit-il, les dispositions nécessaires pour leur garantir une bonne santé. Santé physique et mentale.

Bertrand Toé Représentant du Ministre chargé de l’administration du territoire

M.Toé représentant le ministre Emile Zerbo, patron de ces “72 heures de soins préventifs rappelle que la police nationale continue d’élargir l’offre de soins pour ses membres. Mais aussi au profit de la population. Occasion pour lui donc de leur manifester sa satisfaction et ses encouragements à poursuivre ces “actions salvatrices”.

Le Directeur général du service de santé de la police nationale, le commissaire Sakwentongo David Daïla, reconnaît que les services de soins de la police nationale sont méconnus des populations. C’est d’ailleurs pour pallier cette situation que ces “72 heures” ont été initiées.

Sakwentongo David Daïla Directeur général du service de santé de la police nationale

L’objectif de cette activité est d’informer la population sur l’existence de ces services. Mais surtout de leur permettre d’en profiter, a souligné le médecin commissaire principal de police.

“Le plus souvent, les malades arrivent dans un état déjà avancé. Cela est dommage et ne permet pas d’éviter les dégâts à tout moment”, s’est lamenté le Directeur général.

Le dépistage concerne les maladies transmissibles tout comme les maladies non transmissibles, souligne le Directeur général. Il a énuméré, entre autres, le VIH, les hépatites virales, l’hypertension artérielle, etc.

La première édition des “72 heures de santé préventive” est placée sous le thème : ”Contribution des services de santé de la police nationale au bien-être des policiers et de la population”.

La population, principale bénéficiaire de ces activités n’a pas manqué le rendez-vous pour des soins gratuits. Raphaël Nikiema a bénéficié d’une consultation ophtalmologique à l’issue de laquelle une cataracte des yeux a été détectée. Il se réjouit de la possibilité de recouvrer la santé de ses yeux. Il retourne chez lui avec la promesse d’être contacté pour une intervention chirurgicale gratuite.

Raphaël Nikiema bénéficiaire

”Je ne pouvais pas laisser passer cette occasion”, confie un autre patient, Amadou Kaboré. Il s’est présenté dès les premières heures à la Direction générale de la police pour bénéficier d’un bilan général de santé. En attendant les résultats de ses examens, le bénéficiaire ne tarit pas d’éloges envers les agents de la police.

“Je vais inviter mes proches et connaissances à venir faire leurs examens pour savoir leur état de santé”, a-t-il affirmé.

Selon le Commissaire Daïla, la police nationale dispose de 25 centres de services répartis dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Il a terminé en lançant un appel à la population à s’engager pour le dépistage. Car, dit-il, “il vaut mieux prévenir que guérir”.

Antoinette Tapsoba

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