Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, s’est exprimé ce 17 juin sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Des attaques attribuées au groupe terroriste “Forces démocratiques alliées (ADF)” ont ciblé, ces derniers jours, des populations civiles dans plusieurs parties du pays. “Le Président de la Commission (…) a appris avec consternation la multiplication de massacres de populations civiles innocentes par les Forces démocratiques alliées (ADF) dans les territoires de Béni et de Lubéro dans la Province du Nord Kivu en RDC”, indique le communiqué.
Selon cette organisation régionale, au moins 42 personnes ont perdu la vie dans une “nouvelle attaque”, le 13 juin dernier. Ce qui porte, dit-elle, à 150, le nombre de personnes tuées depuis début juin.
L’Union africaine condamne “fermement” ces attaques. Elle présente “ses sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple congolais dans son ensemble”.
En outre, le Président de la Commission invite les autorités congolaises et celles des autres pays de la zone à “intensifier leurs efforts pour freiner l’expansion de la menace terroriste dans la région des Grands Lacs”.
La RDC est confrontée à une crise sécuritaire et humanitaire depuis plusieurs années. Notamment dans sa partie est. Deux principaux groupes terroristes sèment terreur et désolation dans cette partie du pays. Il s’agit des rebelles ADF alliés à l’État islamique et le M23.
Le premier groupe, une organisation terroriste d’origine ougandaise, semble la plus meurtrière ces dernières années.
Concernant le M23, le gouvernement de Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de financer et armer les rebelles de ce groupe terroriste pour mener des attaques. Des accusations toujours rejetées en bloc par Kigali.
