Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a présidé une rencontre d’échanges entre une équipe du gouvernement burkinabè et une délégation du Système des Nations Unies, ce 3 juillet, à Ouagadougou. Les deux parties ont examiné la question de la coopération. Ouagadougou dit attendre de la partie onusienne, une “collaboration franche”.
Cette visite est une initiative des premiers responsables des Nations unies, a indiqué Abdoulaye Mar Dieye, coordonnateur spécial du Système des Nations Unies pour le développement au Sahel.
Le gouvernement burkinabè a insisté sur la nécessité d’avoir un partenariat “franc” avec cette organisation. La collaboration “doit se définir à travers un partenariat qui s’aligne sur les priorités du Burkina”, a-t-il soutenu.
Dans cette perspective, les membres du gouvernement ont appelé l’organisation internationale à agir “en fonction de la réalité et non sur les principes qui pénalisent très souvent les populations bénéficiaires des différentes interventions”.
La question de la “pollution médiatique” est ainsi revenue dans les échanges. Selon le gouvernement burkinabè, certains médias et organisations non gouvernementales (ONG) ont pris le pays des hommes intègres pour cible. A travers le relais de fausses informations, visant à décourager les “vrais partenaires” du Burkina.
Le gouvernement a ainsi invité son hôte du jour à se méfier de telles informations. Mais à recourir plutôt aux sources officielles d’information en vue de mieux guider ses actions. La délégation des Nations unies dit être dans cette dynamique.
Selon le chef de cette délégation, “les Nations Unies sont prêtes à accompagner toutes les initiatives du gouvernement burkinabè”. Dans cet objectif, “le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) nous a envoyés pour vous écouter et recueillir vos attentes selon ce que la situation actuelle du Burkina commande”, a expliqué Abdoulaye Mar Dieye.
La délégation prévoit, en premier lieu, une prospection des besoins prioritaires du gouvernement burkinabè. Elle envisagera ensuite des pistes d’accompagnement plus efficaces en faveur du peuple burkinabè.
“Nous avons été bien éclairés”, a précisé la délégation onusienne. Elle s’est ainsi engagée à être le porte-voix du Burkina sur la scène internationale. Elle a aussi rassuré le gouvernement qu’elle va augmenter ses interventions au Burkina Faso. Pour cela, Abdoulaye Mar Dieye et sa délégation se sont engagés à amener plus de partenaires au Burkina. Dans le but d’avoir un “impact plus positif” sur les populations.