Le premier sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES) vient de fermer ses portes à Niamey, au Niger. Lors de la cérémonie de clôture, les organisateurs ont annoncé que la présidence tournante de l’organisation serait assurée par le Mali pour une période d’un an. Le Burkina Faso, lui, accueillera les sessions parlementaires de l’AES pendant une année.
Le prochain sommet de l’AES est prévu en 2025. La date devrait être fixée d’un commun accord par voie diplomatique.
Les chefs d’État ont approuvé la création de la « Confédération des États du Sahel ». Cela devrait permettre de renforcer la coopération entre ces trois pays. Dans ce sens, ils ont souligné la nécessité d’une coordination de l’action diplomatique.
Dans le cadre de la libre circulation des personnes et des biens, ils ont, selon le communiqué final, instruit les ministres compétents d’élaborer, dans l’urgence, un protocole additionnel en vue de faire face aux implications liées au retrait des États de l’AES de la Cédéao.
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