Les Organisations professionnelles de médias (OPM) affirment leur “indignation” suite à l’interpellation, le 13 juillet, du journaliste du groupe Oméga médias, Alain Traoré dit Alain Alain. Dans un communiqué daté de ce 18 juillet, la faîtière des médias lance un appel aux auteurs de cet “enlèvement” afin qu’il soit “libéré sans délai”.
Les Organisations professionnelles de médias disent tenir les autorités pour responsables de la sécurité de Alain Alain. Et aussi de son intégrité physique et morale.
Elles invitent les autorités politiques, administratives et judiciaires au “respect des procédures judiciaires”. Affirmant que le journaliste a été “amené sans mandat d’arrêt”. Les OPM soulignent également que la famille et le média de l’intéressé ignorent le lieu de sa détention. Mais aussi le mobile qui justifie son “enlèvement”.
Elles demandent la “libération sans délai de Alain Alain” et de tous les journalistes et chroniqueurs “enlevés”. L’”enlèvement” de Alain Traoré intervient après celui de Serge Atiana Oulon, Directeur de publication du bimensuel “L’Évènement” le 24 juin dernier dans des circonstances similaires. Concernant l’enlèvement des journalistes Oulon et Alain Traoré, les OPM précisent que l’Agence nationale de renseignements (ANR) a été citée. “Les individus ayant opéré se sont présentés comme relevant de cette institution étatique”, ont-elles affirmé. Elles s’étonnent cependant du “mutisme de toutes les autorités face à ces enlèvements sans mobile”.
Les OPM manifestent leur soutien et leur solidarité à leur confrère journaliste, à ses collègues de Oméga Médias et à sa famille.
Des chroniqueurs burkinabè ont également été interpellés récemment, insistent les OPM. Elles citent par exemple, l’administrateur civil à la retraite, Kalifara Séré, et le président du Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF), Adama Bayala.
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