Le Burkina a signé, le 20 octobre 2023, un accord de prêt d’une valeur de 181 300 000 euros (environ 118 925 004 100 FCFA) avec l’Association internationale de développement, une filiale de la Banque mondiale. Ce prêt vise le financement du Projet de mobilité et de développement urbains des villes secondaires (PMDUVS). En séance plénière ce 25 juillet, l’Assemblée législative de transition (ALT) a voté, à l’unanimité, pour la ratification de cet accord de prêt.
“Est autorisée la ratification de l’Accord de prêt signé le 20 octobre 2023 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement pour le financement du Projet de mobilité et de développement urbains des villes secondaires”, indique l’article 1 de la loi.
Elle sera exécutée comme “loi de l’État”.
Le projet est financé par la Banque mondiale sous forme de crédit. Selon le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, la mise en œuvre de ce projet vise à “répondre à l’épineux problème de mobilité urbaine dans les villes concernées par ce projet”. Il s’agit de Bobo-Dioulasso, de Ouahigouya et de Kaya.
Le projet prendra en charge la construction d’infrastructures routières. Mais également l’acquisition de matériels roulants dont des bus pour le transport urbain et une phase pilote d’acquisition de taxis.
Autre composante : l’aménagement de plateformes multimodales pour gérer le fret urbain. La réalisation de services socio-économiques de base est également prévue. Il s’agit notamment de la construction de salles de classe et d’ établissements scolaires. Cela permettra, selon le ministre Somda, de prendre en compte les nombreuses personnes déplacées internes (PDI) qui ont rejoint ces villes du fait de l’insécurité.
La durée du projet est de 5 ans. Il sera mis en œuvre jusqu’à septembre 2028.
