La Cour royale de Tiébélé, dans le Nahouri (Centre-Sud) a été inscrite ce 26 juillet, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette décision est intervenue à l’occasion de la 46e session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO qui se tient du 21 au 31 juillet, à New Delhi, en Inde. Il s’agit, selon le Chef de l’État burkinabè, Capitaine Ibrahim Traoré, de la preuve de la richesse du patrimoine culturel du pays.
La nouvelle est tombée ce vendredi. Le dossier présenté et défendu par le Burkina est validé par le Comité du patrimoine mondial. Dans la foulée, le Chef de l’État réagit à travers un message diffusé via le réseau social X (Ex-twitter).
“Cette inscription consacre la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce site”, a-t-il indiqué. Il s’agit, dit-il, de “la preuve de la richesse de notre patrimoine culturel, de nos valeurs”. Ainsi que celle des savoir-faire endogènes. Sur ces savoirs, le Capitaine Traoré dit s’engager à “bâtir le Burkina de demain, souverain et décomplexé”.
C’est le 4e site au Burkina à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Il s’agit, en plus de la Cour royale de Tiébélé, des Ruines de Loropéni (en 2009), du Complexe W-Arly-Pendjari (en 2017) et des Sites de métallurgie ancienne de fer (en 2019).
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