Le tribunal a rendu son verdict ce 26 août à la Cour d’appel de Ouaga 2000. L’ex-ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou, est visiblement dans le pétrin. Il a été condamné à 11 ans de prison dont six ans fermes. Il devra également payer une amende ferme de trois milliards de francs CFA. Et ce n’est pas tout.
Selon le verdict, ses biens seront confisqués. Les juges ont également décerné un mandat de dépôt contre lui. En clair, il retourne en prison. Son parti politique, le Nouveau Temps pour la démocratie (NTD), est suspendu de toute activité politique pendant une période de cinq ans.
Il était poursuivi, avec sept autres personnes, pour « détournement de deniers publics, abus de fonction, financement occulte de parti politique ».
En première instance, il avait été condamné, le 17 août 2023, à 11 ans de prison dont 7 ans fermes. Et à verser une amende de 3 175 858 462 FCFA. Le tribunal avait déclaré la confiscation de ses biens « à hauteur de la somme détournée », estimée à un milliard de francs CFA. Les juges avaient également prononcé l’interdiction d’exercer ses droits d’éligibilité pour une période de 5 ans.
L’ancien ministre avait estimé ce verdict trop sévère et avait fait appel de la décision. Mais voilà que le délibéré du procès en appel lui tombe sur la tête !