La situation est extrêmement grave. L’attaque de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, a provoqué, le 24 août, plusieurs morts. Surtout dans le rang des civils. Le Mouvement Servir et non se servir (SENS) estime que cela ne devrait pas nous contraindre à baisser les bras. « Cette tragédie ne nous définira pas, elle ne nous détruira pas. Au contraire, elle devra renforcer notre détermination à rester unis et solidaires, debout et forts. Face à la peur, restons courageux et fermes dans notre engagement pour le retour d’une paix durable au Burkina Faso », affirme-t-il dans une déclaration parvenue à notre Rédaction ce 27 août. Tout en invitant les autorités à ouvrir une enquête. Et à prendre des mesures conséquentes afin qu’une telle tragédie ne se reproduise pas.
Les faits sont affligeants. « C’est avec un cœur lourd et rempli de tristesse que le Mouvement SENS a appris la mort tragique d’un nombre important de nos compatriotes à Barsalogho le 24 août dernier », peut-on lire dans la déclaration. Il « condamne, avec la plus ferme énergie, cet acte d’une barbarie et d’une lâcheté inégalables ». Compassion également « à tous les Burkinabè et, en particulier, aux communautés directement impactées ». Sans oublier, dit-il, « les forces de la nation qui tiennent dignement les rangs contre l’ennemi, parfois au péril de leurs vies ».
Pour le mouvement SENS, cette épreuve devrait renforcer notre solidarité et non nous affaiblir : « Nous sommes et devons rester un peuple fort, résilient et capable de surmonter les pires épreuves. Ensemble, restons engagés à reconstruire ce qui a été brisé et à honorer la mémoire de ceux qui ont consentis au sacrifice suprême ».
Et il ne se limite pas là. Il milite pour l’ouverture d’une enquête afin de situer les responsabilités. Il appelle d’ailleurs les autorités à s’y atteler et à « prendre les actions conséquentes qui conviennent et éviter à notre Peuple de telles tragédies à l’avenir ».