Le Président malien, Assimi Goïta, exprime sa « profonde compassion », sa « pleine solidarité » et ses « sincères condoléances » au Burkina Faso suite à l’attaque terroriste perpétré le 24 août à Barsalogho, dans la région du Centre-Nord. « J’adresse, par la même occasion, mes vœux de prompt rétablissement aux blessés et implore la miséricorde divine pour le repos éternel de l’âme des disparus », affirme-t-il dans son message daté du 27 août.
« J’ai appris, avec une profonde affliction, l’attaque terroriste perpétrée de façon indiscriminée et barbare, le samedi 24 août 2024, contre des paisibles populations civiles et des Forces de défense et de sécurité à Barsalogho, au Burkina Faso, ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et plusieurs blessés ». Le Président Goïta estime que malgré « ces dures épreuves du moment », il faut maintenir le cap de la lutte contre le terrorisme.
Et il le dit avec force : « Rien ne pourra entamer notre ferme volonté et notre détermination à poursuivre la lutte commune engagée dans le cadre de la Confédération des Etats du Sahel contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes ». La dynamique engagée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger devrait permettre, dit-il, de « transformer notre espace AES en une zone de paix, de stabilité, de développement intégré et de prospérité partagée en faveur de notre vaillant Peuple ».
Derrière les terroristes, se cachent, selon lui, de solides soutiens aux desseins lugubres. Il précise d’ailleurs que ces « massacres effroyables » sont l’œuvre de « hordes de terroristes au service de sponsors étrangers ». Une façon de dire que face à l’adversité, et aux moyens dont dispose l’ennemi, les Etats de l’AES doivent rester unis et déterminés.
Le Président du Niger, Abdourahamane Tiani, avait également été ferme. Les Etats de l’AES sont déterminés, dit-il, « à venir à bout des criminels et de leurs sponsors ».