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Attaque de Barsalogho au Burkina : La Cedeao “déterminée à lutter aux côtés des Etats de la sous-région”

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) rompt le silence à la suite de l’attaque de Barsalogho dans la région du Centre-Nord. Dans un communiqué daté de ce 29 août, elle affiche sa volonté de soutenir les Etats de la sous-région dans la lutte contre le terrorisme. Elle compte intervenir en activant la Force de lutte contre le terrorisme de cette institution.

Dans la perspective de soutenir la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, la Cedeao appelle les États à “intensifier la coopération en matière de partage de renseignements et de sécurité des frontières”. Elle leur demande également de coopérer pour la “mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le terrorisme de la Cedeao”.

Après les coups d’État au Burkina Faso, au Mali et au Niger, la Cedeao a pris des sanctions contre les trois pays. Ces sanctions concernaient, entre autres, le gel des avoirs financiers des membres de ces juntes et des restrictions sur les déplacements internationaux. En septembre 2023, ces pays ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES) et conclu un pacte de défense mutuelle.

En janvier 2024, les pays de l’AES claquent la porte de la Cedeao et décident de mener la lutte contre le terrorisme sans l’organisation sous-régionale accusée de passivité vis-à-vis de la situation sécuritaire au Sahel.

A la 65e session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernements de la Cedeao, tenue au Nigeria en juillet dernier, la Conférence a désigné le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye comme facilitateur de la Cedeao dans ses discussions avec l’AES. Il a été chargé d’exécuter cette mission de concert avec le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé. Depuis lors, elle ne s’est plus impliquée dans les affaires des pays du Liptako-Gourma.

Au regard des pertes enregistrées dans l’attaque de Barsalogho, l’organisation sous-régionale “exprime sa solidarité au gouvernement et au peuple du Faso dans leurs combats incessants contre les terroristes”.

Elle présente ses “sincères condoléances” au gouvernement et au peuple burkinabè. En particulier aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Lire aussi : | Attaque de Barsalogho : “Nous devons être solidaires de ceux qui ont péri et de ceux qui souffrent” (Mgr Théophile Naré)

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