Après l’attaque de Barsalogho au Centre-Nord du Burkina, la représentation nationale du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) avait invité les autorités à “rechercher et punir les auteurs de ce crime”. La section de France de ce Mouvement a également donné de la voix le 2 septembre : “Les autorités doivent examiner la stratégie actuelle (de lutte contre le terrorisme) pour mobiliser le peuple burkinabè sur ses propres bases”, affirme-t-elle dans une déclaration parvenue à notre Rédaction.
Le message du MBDHP/France est sans équivoque : les auteurs de l’attaque de Barsalogho doivent répondre devant la justice. Parce que “Barsalogho fait déborder le vase de la catastrophe selon les estimations du nombre de victimes”, affirme-t-il.
Il invite également les autorités à une “prise en charge adéquate de tous les compatriotes, atteints dans leurs droits en ce temps de conflit”. Surtout ceux de Barsalogho.
Il exige, en outre, une “sépulture digne pour les populations tombées sur le champ de la résistance, en creusant des tranchées pour se protéger”.
Tout comme lors de l’attaque de Yirgou (localité de la commune de Barsalogho) en 2019, “nous sommes témoins et vivons dans notre chair tous ces massacres de nos compatriotes”, s’attriste le MBDHP. L’attaque de Yirgou avait aussi occasionné d’énormes pertes en vies humaines.
Toutefois, la section France du MBDHP reste optimiste : “Le terrorisme ne triomphera pas au Burkina Faso”. Mais pour cela, il est nécessaire que le “peuple reste uni dans un même combat”. Il estime que cette “douleur doit renforcer la résistance et la détermination du peuple burkinabè”.
Il lance donc un appel solennel à la jeunesse burkinabè et au monde entier : “ il faut soutenir le Burkina Faso dans sa lutte pour vaincre le terrorisme”.
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