Le gouvernement burkinabè veut renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Et lutter de façon plus efficace contre la prolifération des armes de destruction massive. Dans cette perspective, il a adopté ce 19 septembre un avant-projet de loi visant à instaurer un cadre juridique approprié afin de réprimer d’éventuels contrevenants.
Le dispositif légal en perspective devrait prendre en compte “tout ce qui est transactions électroniques”. Selon le ministre de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, ce domaine est utilisé à des fins de blanchiment de capitaux. D’où la nécessité d’assurer un contrôle et un suivi efficace.
Le gouvernement compte également sortir le pays de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) d’ici la fin de l’année 2024. Le pays est en effet sous la surveillance du GAFI depuis 2021. Il va donc renforcer le dispositif de sanctions et de détection du financement et du blanchiment de capitaux.
Le GAFI dirige en effet l’action mondiale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il importe donc de se conformer aux normes internationales visant à prévenir ces activités illégales et les dommages qu’elles pourraient causer à la société.
Le Burkina Faso veut également se conformer à la directive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette directive définit les termes liés à ces activités illégales. Mais aussi les organes juridiques qui l’encadrent.