La Brigade de recherches de gendarmerie de Ouagadougou a mis fin, en septembre, aux activités de trois réseaux constitués de dix présumés malfaiteurs. “La plupart sont des repris de justice”, indique les pandores. Ils s’adonnaient aux cambriolages et aux agressions à main armée dans les quartiers Dapoya, Paspanga et aux environnants de Ouagadougou.
La gendarmerie nationale a saisi, lors des opérations, “une grande quantité de stupéfiants”. Il s’agit de 20 plaquettes de tramadol 120mg, 390 plaquettes de tramaking 225mg, 2 230 plaquettes de tramaking 250mg, 980 plaquettes de trafadol 120mg. Également cinq vélomoteurs sans documents. Les présumés malfrats, selon la gendarmerie nationale, sont des jeunes dont l’âge est compris entre seize et trente ans.
Ils dépouillaient les piétons et motocyclistes la nuit en récupérant leurs téléphones portables et des sommes d’argent. Les téléphones sont ensuite vendus à un receleur. Ce dernier est actuellement en fuite. L’argent récolté sur les victimes était partagé entre les membres du gang la même nuit à la fin de leurs opérations, confie la gendarmerie.
Selon les éléments de l’enquête, les membres du réseau travaillaient en synergie. “Ils se connaissent parfaitement”, déclare la gendarmerie nationale. Avant de préciser qu’ils agissaient chacun dans une zone donnée.
La gendarmerie a présenté les mis en cause au Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga 1 pour la suite de la procédure.
Les pandores avaient également arrêté, au cours du mois de septembre, un réseau de dix présumés malfaiteurs. Eux sont poursuivis pour détention illégale d’armes de guerre, importation et vente de substances explosives.
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