Trois décrets ont été respectivement signés les 4 et 5 septembre à ce sujet par le Chef suprême des Armées, le Capitaine Ibrahim Traoré. Ils prennent effet “pour compter de la date de signature”. Ils concernent trois officiers des Forces armées nationales. Notamment le Commandant Mahamady Belem, le Lieutenant-colonel Djassanou Roméo Ouoba et l’Intendant-commandant Sékou Ouédraogo. Le motif est le même pour les trois cas : “Absence irrégulière de plus de six jours”.
Les décrets font état des dossiers disciplinaires des intéressés et des procès-verbaux des conseils d’enquête.
Dans les trois cas, la décision a été prise à la suite d’une proposition du ministre de la Défense, le Général Kassoum Coulibaly.
Selon les décrets, cela a été fait “en application des dispositions des articles 103, 114 et 118 de la loi n°038-2016/AN du 24 novembre 2016, portant statut général des personnels des Forces armées nationales”.
L’article 2 précise que les intéressés sont autorisés à “faire valoir leurs droits légaux”.
Le ministre de la Défense et des anciens combattants est chargé de l’exécution de ces décrets qui seront publiés au Journal officiel.
Ces dernières décisions portent à neuf le nombre de soldats radiés depuis le début de l’année. Les plus récentes remontent au mois de février. Quatre soldats avaient alors été radiés des effectifs des Forces armées burkinabè. Il est reproché à ces fantassins, des “fautes jugées particulièrement graves”.
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