C’est un triste tableau. Et c’est le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, qui le dit, ce 15 novembre, à l’occasion de la 16e journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière : « En 2021, l’on a recensé 1 272 cas de décès ; en 2022, 1 150 décès et en 2023, 906 cas ». Et ce n’est pas tout : « Au premier semestre de cette année 2024, l’on note déjà 567 cas de décès ». Un drame dont on ne parle pas assez souvent. Pourtant, ça nous décime. « Des actions urgentes s’imposent » donc, affirme le ministre dans cette déclaration parvenue à notre Rédaction.
« Aujourd’hui 15 novembre 2024, notre pays commémore la 16ème Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière, instaurée en mémoire des victimes du tragique accident de Boromo survenu en 2008, qui a causé la perte de 69 vies humaines et fait 35 blessés. Cette journée a pour but de sensibiliser la population burkinabè sur la sécurité routière et les lourdes conséquences des accidents.
A titre illustratif, en 2021, l’on a recensé 1 272 cas de décès ; en 2022, 1 150 décès et en 2023, 906 cas. Au premier semestre de cette année 2024, l’on note déjà 567 cas de décès à déplorer. C’est bien triste, et des actions fortes s’imposent.
C’est pourquoi cette année, la journée est commémorée sous le thème « A chacun son casque ». Ainsi, l’objectif affiché est d’inviter tous les conducteurs de véhicules à deux ou trois roues motorisées à porter un casque de protection. En effet, 74% des usagers des deux roues (principalement les jeunes) sont impliqués dans des accidents de la circulation, avec 70% des traumatismes crâniens.
Partant de là, le port du casque se présente comme une mesure simple et efficace pour prévenir ces blessures graves. A cet effet, très prochainement des mesures seront prises pour renforcer le contrôle de la réglementation, notamment pour garantir le port systématique du casque. Mais, au-delà de cette mesure, il est essentiel que chaque usager de la route respecte l’ensemble des règles de la circulation routière.
Aussi, voudrais-je saluer les efforts des services de secours et des organisations œuvrant pour la sécurité routière. Leur engagement est précieux et mérite notre reconnaissance. Toutefois, le défi reste immense et nécessite une implication collective plus forte, à travers des actions continues de sensibilisation, d’éducation et de formation à la sécurité routière.
𝐕𝐢𝐯𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞,
𝐕𝐢𝐯𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 !
𝐌𝐚𝐡𝐚𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐒𝐀𝐍𝐀
Officier de l’Ordre de l’Etalon »
