Le parti politique « Le Faso Autrement » s’inscrit dans la démarche judiciaire entreprise par l’Union pour le progrès et le changement (UPC) pour que le droit soit dit et lui apporte son soutien. C’est en substance la déclaration de presse faite par le parti ce jeudi 16 février 2023 à Ouagadougou.
« Le Faso Autrement » se dit consterné suite à la décision du ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité d’interdire la réunion du bureau politique national de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Dans sa déclaration de presse, le parti « Le Faso Autrement » dit ne pas comprendre les contours qui ont entraîné l’interdiction de la réunion de L’UPC.
« Considérant l’évolution de la situation nationale qui a conduit au rétablissement de la Constitution qui replace le Burkina Faso dans celle d’un Etat de droit et non pas d’exception, l’on peut, avec un peu de bon sens et de logique, se demander si le communiqué putschiste n°3 du MPSR a encore une valeur juridique aujourd’hui. La réponse est évidemment NON ! », s’insurge le parti qui trouve que l’interdiction de l’activité de L’UPC est un non-sens.
Pour « Le Faso Autrement », le rétablissement de la Constitution dans son entièreté le 05 octobre 2022 et la Charte des partis politiques en vigueur restaure les partis politiques dans la plénitude de leurs prérogatives et activités. « Aucun Burkinabè n’est de trop ou inutile pour la défense du territoire national et la restauration de la paix et de la sécurité afin de répondre à la quête des braves populations à une vie paisible et utile », conclut le parti.