C’est une action conjuguée du Commissariat central de police de Ouagadougou (CCPO) et du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) du Centre. Ils ont débusqué un réseau composé « de personnels de santé, de transporteurs et de distributeurs ». Ces derniers s’adonnaient à des activités illicites. Notamment la vente en ligne de « produits d’avortement ».
« Le réseau proposait ses prestations, notamment la vente de substances provoquant des interruptions volontaires de grossesse sur les réseaux sociaux, particulièrement via sa page Facebook dénommée Avortement sans risque », indique la police ce 25 novembre.
Et ils arrivaient à attirer du monde. Les paiements se faisaient par monnaie électronique. Les « clients » se faisaient ensuite « livrer le produit sous plis fermé par des services de livraison ».
Selon la police, des transporteurs étaient chargés de faire venir les produits d’un pays voisin dont l’identité n’a pas été révélée.
Les enquêteurs, après des recherches minutieuses, « ont réussi à appréhender trois membres actifs du réseau ». Ils ont aussi saisi « une importante quantité de produits abortifs ».
La police dit compter sur la collaboration de la population pour mettre fin à ce genre d’activités illicites. Alors, si vous avez connaissance de cas suspects, faites-le savoir aux forces de sécurité. Voici les numéros verts : 17, 16 et 1010.