Ils nous « pourrissaient » la vie avec ces produits prohibés, présentés comme des remèdes à notre santé. Ils nous faisaient boire aussi de l’alcool frelaté. Et ils s’en réjouissaient. Engrangeant ainsi des ressources financières sur le dos du consommateur. Mais ils ne savaient pas que la brigade territoriale de gendarmerie de Guiaro, dans la province du Nahouri, était à leurs trousses. Les pandores ont donné un coup de pied dans la fourmilière. Et ils ont découvert des choses ahurissantes.
Situation critique. Car ces « deux phénomènes (produits pharmaceutiques prohibés et alcool frelaté) gangrènent la santé de la jeunesse dans la province du Nahouri », alerte la gendarmerie nationale. Elle a donc décidé de mener une enquête. Elle a ainsi saisi sept sacs de 100 kilogrammes et 47 cartons contenant des produits pharmaceutiques de diverses marques. Quinze cartons de boisson Vody également. De même que six sacs de 100 kilogrammes contenant du « Gin Striker » en sachets de 50 ml et 40 bidons de 25 litres contenant de la liqueur locale, communément appelé « patassé ».
Cette action forte ne se limitera pas là. La gendarmerie entend intensifier les contrôles. Pour protéger, dit-elle, « la santé des populations et préserver l’économie nationale ». Elle met donc en garde « ceux qui s’adonnent à l’usage et à la consommation de ces boissons frelatées et à l’usage de ces produits pharmaceutiques prohibés qui nuisent à la santé ».
« La Gendarmerie nationale invite par ailleurs, la population à redoubler de vigilance et à poursuivre les dénonciations », indique le communiqué. Qui énumère, à ce sujet, des numéros verts que les citoyens pourront appeler : 16 ou 80 00 11 45 (gendarmerie) ; 1010 (Centre national de veille et d’alerte) et 17 (Police nationale).
