Le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé ce soir à la Nation. « Que 2025 soit l’année de notre victoire finale sur l’ennemi », a-t-il déclaré en cette veille de la commémoration des 64 ans d’indépendance du Burkina Faso. Pas question de reculer, dit-il. « L’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Nous sommes victimes de nos richesses ».
« Ces richesses que les impérialistes veulent, coûte que coûte, reprendre et nous maintenir dans l’esclavage. Nous allons les sécuriser. Dès à présent, tous les groupements sont instruits à reprendre les opérations de manière active. Au sol comme dans les airs, nous allons traquer ces ennemis de la nation jusqu’à leur dernier retranchement. Plusieurs opérations ont d’ores et déjà commencé et vont s’intensifier », martèle le Chef de l’Etat dans un message prononcé à partir de la ville de Barsalogho, province du Sanmatenga.
Pas de cadeau à faire à ceux qu’il considère comme les ennemis de la Nation. « Nous allons les poursuivre jusqu’à leur dernier retranchement et les éliminer jusqu’au dernier. La seule chose qui puisse prévaloir pour qu’ils puissent survivre, c’est qu’ils se rendent à nos différentes forces en déposant les armes et leurs logistiques. Le cas échéant, combattez-les jusqu’au dernier ». Et il ajoute, avec force, que « le Burkina Faso n’abandonnera jamais. Le Burkina Faso n’abdiquera jamais. Le Burkina Faso va combattre ».
Et à ceux qui en doute, il ajoute ceci : « Nous sommes un peuple fier, combattant, guerrier et digne. Et nous continuerons dans ce sens. Tous ceux qui rêvent de voir le Burkina Faso à genoux pour espérer nous ramener dans l’esclavage, doivent comprendre qu’ils ont échoué ».
C’est une mission et il faut la réaliser. « Parce que ceux qui ont risqué leur vie hier nous ont instruit de continuer le combat jusqu’à notre liberté totale et notre indépendance. Voilà pourquoi je tiens à remercier tout un chacun », lance-t-il. Avant d’inviter les « Burkinabé de l’intérieur et de l’extérieur », qui continuent de « contribuer à l’effort de guerre », à poursuivre leurs « démarches, pour que nos forces armées puissent atteindre le niveau que nous escomptons, sécuriser nos populations et nos terres ».