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Financement du terrorisme au Burkina : La Douane saisit des marchandises illégales d’une valeur de 3, 4 milliards FCFA

C’est la Direction générale des douanes qui le dit : « 𝐄𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟒, les Douanes burkinabè ont réalisé des saisies d’une ampleur exceptionnelle, estimées à 4 773 091 671 FCFA, portant un coup dur aux réseaux criminels et aux groupes terroristes selon les statistiques livrées par la Direction de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire (DLCF-ST) ».

Coup d’œil dans les marchandises illicites saisies. « 3,4 milliards de francs CFA proviennent directement de trafics servant au financement du terrorisme », indique la Douane. Qui précise que ces saisies ont concerné une large gamme de produits interdits dont 6 155,57 kg de chanvre indien, 30 kg de marijuana et 14 265,5 kg de cigarettes de contrebande. Et ce n’est pas tout. 118 203,36 kg de médicaments prohibés ont également été saisis. Leur valeur ? 1 250 145 211 FCFA.  Portant ainsi le total des saisies liées aux stupéfiants à 2 321 225 211 FCFA. Selon la douane, « ces substances sont des sources de financement majeures pour les groupes armés ».

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Dans les saisies effectuées en 2024, également « 11 fusils d’assaut AK-47, 5 125 munitions et 76 715 bâtons d’explosifs, pour une valeur dépassant 179 millions de FCFA ». Mais également « 9 360 détonateurs et 425,5 rouleaux de cordon détonant, autant d’équipements destinés à des actions terroristes ou de sabotage », souligne le rapport.

Des produits utilisés dans l’exploitation illégale des ressources naturelles, souvent aux mains des groupes armés, ont aussi été saisis. Là aussi, la douane a fait ses calculs : 203 500 kg de cyanure, 1 284,5 kg de mercure et 98 400 kg d’engrais. Et elle ne se limite pas là. « La saisie de 24 425 litres de carburant frauduleux, d’une valeur de 23 585 500 FCFA, constitue un coup dur pour les réseaux clandestins qui s’en servent pour alimenter leurs opérations ».

Des actions « efficaces » qui contribuent, selon la direction générale des douanes, à l’« assèchement des sources de financement des groupes terroristes ». Mais attention ! « Pour éviter la reconstitution des circuits illégaux, une vigilance accrue et une coopération renforcée avec les forces de sécurité seront essentielles », souligne la Douane. Elle insiste particulièrement sur ce point. Car cela permettra, dit-elle, de « restaurer progressivement la stabilité du pays ».

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