En collaboration avec les autorités de transition, le Programme alimentaire mondial (PAM) a érigé un pont aérien pour permettre le ravitaillement des populations vivant dans les zones difficiles d’accès, en raison de la menace terroriste. Lancée en janvier 2023, cette intervention a permis de ravitailler, en 3 mois, 121 000 personnes en situation d’insécurité alimentaires dans 13 localités sous blocus terroristes.
Le pont aérien du PAM vise à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels des femmes, hommes et enfants, dont l’accès à une alimentation saine et nutritive est compromis depuis plusieurs mois en raison de l’insécurité dans certaines régions du Burkina Faso.
La dégradation de la situation sécuritaire du Burkina a entraîné une hausse considérable des personnes déplacées internes. Cette situation sécuritaire rend difficile l’approvisionnement en vivres dans certaines régions. Le terrorisme a mis sous blocus les localités les plus touchées, notamment le Sahel et l’Est, rendant difficile la prise en charge humanitaire des personnes vivant dans cette partie du pays.
Doté de trois hélicoptères de grande capacité de type « Chinook » et d’un hélicoptère Mi-8, le PAM a pu apporter une assistance alimentaire vitale pour 121 000 personnes avec 2 532 tonnes de vivres acheminées dans les zones difficiles d’accès par voie terrestre. Grâce au pont aérien, 13 localités difficiles d’accès par la route ont pu être desservies entre janvier et mars 2023. Il s’agit d’Arbinda, Bourzanga, Diapaga, Djibo, Foutouri, Gayeri, Kelbo, Mansila, Pama, Solle, Tankoualou, Titao et Tougan.
Prévue pour trois mois, la mise à l’échelle opérationnelle du pont aérien a été prolongée jusqu’à juin 2023. L’objectif est d’apporter une assistance alimentaire vitale pour 280 000 personnes supplémentaires en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans les localités difficiles d’accès par voie terrestre. D’avril à juin 2023, le PAM prévoit d’acheminer par voie aérienne et de distribuer plus de 3 400 tonnes de vivres et intrants nutritionnels.
17,2 milliards de francs CFA pour poursuivre le pont aérien
Pour une réponse plus efficiente à la crise humanitaire, le PAM a besoin d’un financement à hauteur de 26,5 millions de dollars américains, soit plus de 17,2 milliards FCFA. Sans quoi, il ne pourra pas poursuivre cette opération. En effet, les opérations aériennes sont coûteuses et ne sont pas viables à long terme. Aussi, les quantités de vivres transportées ne sont pas suffisantes pour répondre à tous les besoins.
Au regard de la cherté du convoi aérien, il est nécessaire que l’accès humanitaire par la route soit assuré dès que possible pour atteindre un plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë. A ce titre, le PAM rassure de la disponibilité d’une flotte de camions qui prendra le relais au fur et à mesure que les routes redeviendront praticables.
Salut, on m’a fortement déconseillé d’utiliser le mot FAO pour WFP dans mes travaux de traduction. Il semble mieux conseillé de garder WFP même dans la langue française. Si communiquer c’est aussi informer ou vice-versa, ceci demeure un partage.