Le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a assuré, ce 27 avril 2023, que toutes les dispositions sont prises pour la bonne marche des examens scolaires de la session 2022-2023. Les zones à fort défi sécuritaire bénéficieront plus particulièrement de l’accompagnement des Forces de défense et de sécurité.
«Tous les moyens sont engagés pour relever les défis humains et logistiques avec les garanties de sécurité, de bonne organisation et d’administration des épreuves. Tout cela s’organise avec une extrême délicatesse », indique le Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Ibrahim Sanou. La collaboration des Forces de défense et de sécurité et celle du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ont également été mises à contribution pour la réussite des examens de la session 2022-2023.
Le taux des inscrits aux examens scolaires de la session 2022-2023 a subi une baisse, comparée à celle de 2021-2022. Cette année, le CEP enregistre 376 275 candidats, soit une baisse de 14,75%. Le BEPC connaît également une baisse de 16,83%, soit un total d’inscrits de 216 284. Au Baccalauréat, le ministère enregistre 136 110 candidats, soit une baisse de 4,65%. Seuls le BEP et le CAP connaissent une hausse respectivement de 9,26% et de 19,07%.
6300 écoles fermées pour cause d’insécurité
La baisse du taux d’inscrits s’explique par la situation sécuritaire délétère. « Fin mars 2023, 6300 écoles fermées ont été enregistrées et plus d’un million d’élèves en difficulté scolaire. Certains arrivent à se réinscrire dans d’autres localités et d’autres, non », affirme le Secrétaire général du ministère. Cette baisse s’explique également par des raisons liées aux abandons de cours en pleine année scolaire. En effet, plusieurs élèves ayant fait la sixième n’atteignent pas la classe de troisième.
L’innovation technique majeure de cette session des examens scolaires 2022-2023 est l’opérationnalisation du système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC). Cette application permet de gérer les examens à partir d’une seule plateforme. Le budget des examens cette année est estimé à 23 milliards de francs CFA. .