Le Conseil des ministres du 24 mai a examiné un projet de loi relatif à l’institution d’un Service national patriotique. Ce projet de loi devrait permettre la relecture de la loi n°48/93/ADP du 15 décembre 1993 portant création d’un Service national. La loi en perspective prévoit une meilleure organisation de la formation civique et militaire.
La relecture de la loi de 1993 a pour but de corriger les insuffisances en tenant compte des aspirations et des besoins actuels du Burkina. Les innovations majeures apportées à la loi n°48/93/ADP du 15 décembre 1993 portant création d’un Service national sont, entre autres, la clarification de concepts clés tels que « Service national » et « Service national pour le développement ». A cela s’ajoute la prise en considération du caractère militaire du Service national et la constitution de réserve d’éléments capables de soutenir l’armée nationale en cas de besoin dans la défense de la patrie.
Désormais, l’âge maximum des assujettis passe de 30 à 35 ans. Il est également prévu une commission de discipline chargée de prononcer des sanctions aux éventuels contrevenants. Ces sanctions seront prises en compte en cas d’insoumission de ces derniers. Tenant compte des réalités et des besoins du pays, le gouvernement entend réorganiser ce service afin de permettre au Service national de mieux assurer l’organisation de la formation civique et militaire des Appelés.
Institué en 1984 sous la Révolution avec la dénomination de « Service national populaire », le SND a ensuite muté en « Service national pour le développement » en 1993. A l’époque de la révolution, ce service était obligatoire pour tous les Burkinabè âgé de 18 à 35 ans sans distinction de sexe. En 1999, le SND devient un établissement public à caractère administratif et ses activités visent particulièrement à contribuer au développement socio-économique du pays.
C’est bonne décision du gouvernement, j’aimerais savoir la durée du formation et concernant les différents activités qu’on fait durant la formation.