La Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF) déplore la situation récente dans laquelle 250 Burkinabè ont été refoulés du territoire ghanéen. Elle regrette le traitement infligé à ces derniers malgré les liens de coopération qui existent entre les deux pays.
Pour la CCP/BF, en tant que membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso et le Ghana appartiennent à un même espace communautaire d’intégration. Par conséquent, la CCP/BF regrette profondément qu’une solution respectant la dignité de ces compatriotes n’ait pu être trouvée.
Une délégation gouvernementale s’est rendue à Dakola, localité située à la frontière Burkina Faso et du Ghana, le 12 juillet. Les Burkinabè ont trouvé refuge au sein de l’école Dakola « A ». Les membres du gouvernement ont apporté une assistance humanitaire aux « compatriotes ». Contraints de quitter leur pays d’accueil, ils n’ont pu emporter que ce qu’ils avaient sur eux au moment de leur rapatriement.
Cependant, la Convergence citoyenne panafricaine exhorte le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour assurer le retour et l’intégration des filles et fils du Burkina Faso.
A l’instar du Ghana, la Côte d’Ivoire accueille aussi des réfugiés burkinabè ayant fui les attaques terroristes. Selon le Conseil national de sécurité, plus de 18 000 réfugiés burkinabè sont recensés en Côte d’Ivoire. L’organisation de défense des droits humains salue l’œuvre de solidarité du président Alassane Dramane Ouattara. Selon elle, cette initiative démontre l’importance de la solidarité entre les États membres de la CEDEAO pour faire face aux défis communs.
En tant qu’organisation de défense des droits humains reconnue en 2004, la CCP/BF reste convaincue que la crise sécuritaire actuelle peut être résolue par l’union d’actions et la solidarité entre les États membres de la CEDEAO. Elle appelle donc à une coopération renforcée pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens de la région.