La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) indique, dans un communiqué daté du 1er juillet, la fermeture de ses agences auxiliaires et principales au Niger. Au même moment, les autorités nigériennes rétablissent le contact terrestres et aériens avec cinq États.
« En raison des risques exceptionnels sur la bonne marche des opérations, les agences principale et auxiliaires de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de I’Ouest (BCEAO) au Niger resteront fermées« , peut-on lire dans le communiqué officiel de l’institution. La BCEAO affirme que cette mesure est applicable jusqu’à nouvel ordre. Depuis l’avènement du coup d’État le 26 juillet, la situation du Niger se détériore en raison des multiples sanctions prises par des organisations sous-régionales comme la CEDEAO et l’UEMOA. Ces institutions, défavorables à la suspension de l’ordre constitutionnel, ont pris des mesures drastiques pour « asphyxier » économiquement le pays.
La junte au pouvoir est cependant en train de trouver une alternative. Après la confirmation du coup d’État, elle avait annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Cette mesure est toujours en vigueur. Avec cependant quelques exceptions depuis le 1er août. En effet, dans un communiqué lu, hier, à la télévision nationale, le porte-parole des militaires au pouvoir, Amadou Abdramane, a annoncé l’ouverture des frontières terrestres et aériennes avec certains pays : l’Algérie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et la Libye.