Le 15 août 2023, un détachement de l’armée nigérienne a été pris dans une embuscade tendue par des terroristes près de la localité de Koutougou, à environ 100 km de Niamey. Selon le communiqué officiel du ministère de la Défense, cette attaque a provoqué 17 morts et 20 blessés dans les rangs des forces armées nigériennes. Une « vive riposte » des Forces de défense et de sécurité a permis de neutraliser près d’une centaine de terroristes.
Le bilan provisoire de cette attaque fait état de « dix-sept (17) décédés et vingt (20) blessés dont six (06) graves évacués tous à Niamey. Du côté ennemi, deux colonnes de plus d’une cinquantaine de motos chacune détruites (soit plus d’une centaine de terroristes neutralisés) au cours de leur repli ».
Cette attaque survient dans un contexte de crise politique dans le pays. L’attaque terroriste vient ainsi rappeler l’impératif sécuritaire auquel le Niger fait face. Déjà confronté aux sanctions de la CEDEAO et à la crise économique qui se profile, les autorités de transition doivent gérer à la fois les tensions politiques internes et la lutte contre les groupes terroristes toujours actifs dans la zone sahélienne.
Tout comme le Burkina Faso et le Mali, le Niger, membre du G5 Sahel, est en proie aux attaques terroristes. Mais contrairement à ses deux voisins, le Niger subit moins d’exactions terroristes depuis quelques années.