Durant le mois de juin 2023, le Burkina Faso a enregistré près de 62 000 personnes déplacées internes, selon le point mensuel sur la situation humanitaire du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Alors que le pays s’apprête à exporter des céréales vers le Niger, près de deux millions de personnes pourraient être privée d’assistance humanitaire durant la période de soudure de juin-septembre 2023.
Avec la montée de l’insécurité alimentaire causée par le terrorisme, les populations vivant dans les zones les plus affectées sont contraintes de se déplacer à la recherche de vivres et de sécurité. Selon l’OCHA, de nouveaux « déplacements massifs » ont été enregistrés durant la période de juin 2023. On décompte ainsi 38 000 personnes à Ouahigouya dans la région du Nord et 24 000 à Yalgo dans la région du Centre-Nord. «12 000 personnes nouvellement déplacées ont également été accueillies dans plusieurs communes de la région de l’Est», indique le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Il estime que ces déplacements sont liés aux difficultés d’approvisionnement et de fourniture d’assistance sanitaire des localités situées dans les zones à fort défis sécuritaire.
Avec l’expansion du terrorisme, certains localités sont difficilement accessibles par la route, à en croire l’OCHA. Pour lui, il est «primordial» d’attirer l’attention sur les besoins urgents en assistance humanitaire, en particulier en termes de sécurité alimentaire, nutritionnelle et médicale pour les personnes déplacées et les communautés affectées.
Malgré le contexte difficile, les services aériens humanitaires ont pu livrer 104 tonnes de vivres et articles non alimentaires (médicaments) dans les zones difficiles d’accès, notamment Djibo, dans la région du Sahel. Selon le cadre harmonisé de juin-septembre 2023, environ 3,4 millions de personnes seront affectées durant cette période de soudure.
Cependant, en raison du manque de financement, plus de la moitié des personnes ciblées pendant la période de soudure, soit deux millions de personnes, pourraient être privées d’assistance humanitaire, «si aucune ressource supplémentaire n’est mobilisée».
En dépit de ce constat, le gouvernement burkinabè, par solidarité au peuple nigérien, a délivré des autorisations spéciales d’exportation de céréales aux opérateurs économiques vers le Niger, le 11 août dernier.
Que la paix reviennent au Faso
Si les situations s’empirent de la sorte, il faudrait anticiper les choses en créant de nouvelles villes sécurisées où les personnes pourraient aussi s’y installées, en plus de Ouaga, Ouahigouya, kaya, fada, Koudougou, Banfora ect. Il faut craindre que par la suite, les terroristes n’en viennent à s’attaquer aux grandes villes… Debout burkina Fas, burkina faso debout.
Hakika