La France «condamne le coup d’État militaire en cours » au Gabon et appelle au respect strict des résultats de l’élection générale du 26 août « remportée » par Ali Bongo Ondimba. La cheffe du gouvernement français, Élisabeth Borne, et le porte-parole, Olivier Véran, affirment que la France suit de près les événements.
« La France condamne le coup d’État militaire qui est en cours au Gabon. Et la France surveille avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation sur place. Elle réaffirme son souhait que le résultat de l’élection, lorsqu’il sera connu, puisse être respecté », a déclaré le porte-parole.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de France exhorte ses ressortissants à la vigilance. « En raison des évènements en cours au Gabon en particulier dans la capitale Libreville, il est recommandé d’observer la plus grande vigilance. (..). Dans ce contexte, il est recommandé d’éviter ou de limiter à l’essentiel tous les déplacements », peut-on lire sur le site du ministère.
Dans un communiqué lu à la télévision, les putschistes annoncent que le président déchu, Ali Bongo Ondimba, a été placé en résidence surveillée. « Il est gardé en résidence surveillée. Il est entouré de sa famille et de ses médecins », ont-ils affirmé.
Tôt dans la matinée, des militaires ont annoncé la dissolution de plusieurs institutions gabonaises dont le Sénat et la Cour constitutionnelle, et l’annulation des résultats du scrutin du 26 août.