Le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole Wilfried Léandre Houndbédji, rejette la dénonciation des accords militaires, annoncée le 12 septembre, par le Niger. Il affirme ne pas reconnaître le pouvoir de la junte.
« Notre partenaire c’est le Niger. Ce n’est pas la junte. Il n’y a rien à leur dire », a déclaré le porte-parole de l’Exécutif béninois, Wilfried Léandre Houndbédji. Répondant ainsi à la question d’un journaliste lors d’une conférence de presse. « Au jour d’aujourd’hui, nous n’avons aucun interlocuteur valable au Niger en dehors du président démocratiquement élu », a-t-il ajouté.
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Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a dénoncé, le 12 septembre, les accords militaires signés le 11 juillet 2022 avec le Bénin. Cette dénonciation fait suite à l’autorisation « accordée » par le Bénin de stationner des « mercenaires et du matériel de guerre » en vue d’une attaque éventuelle contre le Niger. Selon les autorités militaires nigériennes, deux hélicoptères multirôles type super Puma et une quarantaine de véhicules blindés ont été déployés à Kandi et Malanville au Bénin.