Les membres de l’Assemblée législative de transition examinent ce mardi, le projet de loi portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger.
Si le ministre de ministre de la Défense, le Colonel-major Kassoum Coulibaly, répondant à une question orale d’un député, affirme, sans ambages, que le contingent burkinabè n’est pas encore au Niger, il relève cependant que dans le cadre des missions habituelles pour lutter contre le terrorisme, des mouvements de personnels ont lieu dans les deux sens pour des activités relatives à des opérations conjointes et de soutien mutuel.
« Récemment, des soldats burkinabè ont été envoyés en stage dans un centre d’entraînement des forces spéciales, construit à travers la coopération Germano-nigérienne. Cela répond à des prévisions lointaines qui s’inscrivent dans un vaste programme de partenariat avec le Niger », a-t-il ajouté.
Pour ce qui concerne le déploiement du contingent burkinabè à Niamey, le ministre affirme qu’il s’agira « concrètement d’une mutualisation de nos capacités et aptitudes à faire front commun contre le terrorisme. Il ne doit pas être sous-entendu que des détachements seront dégarnis pour déployer des centaines ou des milliers de combattants au Niger ».
Les différentes commissions parlementaires ont émis un avis favorable à l’adoption du projet de loi.
Les débats se poursuivent pour une éventuelle adoption du projet de loi.