Les nouvelles autorités militaires du Niger ont exprimé, le 23 septembre, leur fierté à la suite du discours du ministre burkinabè, Bassolma Bazié, à la 78è session de l’Organisation des Nations-unies (ONU). Le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont « plus que jamais » unis face à l’adversité, ont-elles affirmé.
« Le Burkina Faso a pris la parole à la tribune de l’ONU le 23 septembre par la voix de son ministre d’État, Bassolma Bazié. Son discours véhément dénonçait toute ingérence extérieure dans les affaires du continent african », indiquent les autorités militaires nigériennes. Selon elles, le ministre Bazié a appelé à l’union sacrée des peuples pour « contrer les visées impérialistes qui menacent l’indépendance de nations sœurs comme le Niger ».
Les autorités nigériennes qualifient cette intervention de courageuse. « Cela nous rappelle que le Burkina Faso est un allié indéfectible dans la défense de notre souveraineté. Les mots prononcés à l’ONU témoignent de la solidarité panafricaine qui nourrit nos destins communs », ajoute le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). « Plus que jamais, nos deux peuples sont unis face à l’adversité », peut-on lire dans la note.
Le 16 septembre dernier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont signé la charte du Liptako-Gourma, instituant une nouvelle alliance entre ces trois États. Appelé Alliance des États du Sahel (AES), ce nouvel organe vise une fédération des forces des trois pays afin de lutter efficacement contre le terrorisme et participer au développement socio-économique des États membres.
Léandre Sosthène SOMBIE (Bobo-Dioulasso)