Le gouvernement de Transition a adopté, ce 18 octobre, un décret relatif au renforcement du cadre réglementaire concernant l’identification des abonnés et clients des fournisseurs des services de communications électroniques. Le nouveau principe limite à deux le nombre de cartes SIM pour les abonnés de chaque opérateur de téléphonie.
Désormais, chaque opérateur de téléphonie mobile doit attribuer à chaque abonné deux cartes SIM maximum. La décision a été prise par le gouvernement burkinabè à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi. Selon la Présidence du Faso, ce nouveau décret réduit le nombre de documents obligatoires pour l’acquisition d’une carte SIM pour les personnes physiques. Seule la CNIB pour les Burkinabè, le passeport pour les non Burkinabè et la carte de réfugié pour les réfugiés sont valables.
Le nouveau décret prévoit que la vente des cartes SIM se fasse uniquement dans les agences et les points de vente agréés.
Selon la ministre en charge des communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané, « ces mesures visent à mieux encadrer l’identification des abonnés et des clients des fournisseurs de services de communications électroniques et à réduire l’utilisation illicite de ces services ».
« Le décret vient pallier les insuffisances de l’ancien décret y relatif et va davantage contribuer à la lutte contre l’insécurité et le terrorisme », a-t-elle relevé.