Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a remis, ce 19 octobre, 22 pick-up au ministère de la Sécurité. Cette offre, financée par la République fédérale d’Allemagne à hauteur de 415 171 210 francs CFA, vient renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité intérieure.
Ces 22 pick-up mono-cabines sont destinés à renforcer les capacités opérationnelles de la gendarmerie et de la police nationales. Cela s’inscrit dans le cadre d’un programme du PNUD dénommé « Facilité régionale de stabilisation pour la région du Liptako-Gourma ».
La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du ministre délégué chargé de la Sécurité, Mahamadou Sana, du représentant résident du PNUD au Burkina Faso, Alfredo Teixeira, et du chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Burkina Faso, Bernd Von Münchow-Pohi.
Pour le ministre délégué chargé de la sécurité, ce don constitue un soulagement pour les Forces combattantes, surtout dans un contexte où « le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Sécurité intérieure, constitue un élément fondamental; elles qui sont également en première ligne dans cette lutte dont les missions premières sont de préserver la sécurité et l’ordre public, de veiller à la sécurisation et à la protection des institutions, des personnes et de leurs biens ».
Selon le représentant du PNUD, ce don vise à faciliter la mobilité des forces de défense et de sécurité dans leurs différentes interventions et lors des patrouilles dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. Le PNUD a réitéré son engagement aux côtés du Burkina Faso pour l’aider à relever les défis sécuritaires actuels. L’organisme onusien assure qu’elle continuera de travailler à assurer « une protection plus efficace des populations en vue d’un retour sécurisé dans leurs régions d’origine ».
Tout comme le PNUD, la République fédérale d’Allemagne se veut un partenaire clé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à travers le renforcement de la présence de l’Etat surtout dans les zones rurales. « Et pour rendre cette présence possible, il faut de la mobilité, surtout dans les communes rurales éloignées », souligne le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne.