Le film « Sira » de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré continue de séduire les jurys de festivals. Ce lundi 5 novembre, il a remporté le « prix du meilleur film étranger » (Best narrative feature world) et celui de la meilleure réalisatrice lors du « UrbanWorld Film Festival », aux États-Unis d’Amérique.
Depuis sa médaille d’argent au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en mars 2023, le film « Sira » semble « inarrêtable ».
Il a convaincu plusieurs jurys de festivals en Afrique, en Europe et en Amérique. Le « UrbanWorld Film Festival » est le plus récent à primer ce film.
Urbanworld est un festival de cinq jours, organisé à New York. Il présente des longs métrages narratifs et documentaires, des courts métrages, des films originaux pour le web, des vidéos musicales, des projections et des conversations, ainsi que des lectures de scénarios en direct. La 27e édition de ce festival annuel s’est déroulée du 1er au 5 novembre 2023.
Fin octobre, Apolline Traoré a été doublement honorée lors des « African Movie Academy Awards » (AMAA) à Lagos, au Nigeria. Elle a reçu deux distinctions : « Meilleure réalisatrice » et « Meilleure son » grâce à « Sira ».
Ce film représentera le Burkina Faso à la 96e édition des Oscars, le 10 mars 2024 aux États-Unis.
« Sira » avait remporté, le 26 août 2023, le prix « World cinéma exchange awards » à Amsterdam, aux Pays-Bas. Lors du FESPACO 2023, en plus de l’Étalon d’argent, il a remporté 4 prix spéciaux : le prix WaterAid pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement en Afrique, le prix Félix Houphouët Boigny du Conseil de l’Entente, celui de la meilleure réalisatrice de l’Afrique de l’Ouest décerné par la CEDEAO et le prix de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso.
Ce long métrage de 1h40 mn aborde la nébuleuse question du terrorisme dans le Sahel.
L’actrice principale, Sira, de son vrai nom Nafissatou Cissé, sera enlevée puis violée par des membres d’un groupe terroriste. De ce viol, naitra un garçon que la jeune dame nourrira dans le désert de la Mauritanie.
Elle se verra alors obligée de se nourrir des reptiles et des restes de nourriture volés dans le camp terroriste le plus proche de sa tanière. Sa libération interviendra lorsque l’armée mènera une opération antiterroriste d’envergure contre ce camp où elle avait déjà un élément infiltré.
Ce « grand jour », tant attendu par Sira, révélera son talent de guerrière. Elle saisit en effet une arme et parvient à éliminer plusieurs éléments des forces du mal.
Selon la réalisatrice Apolline Traoré, le film « Sira », tourné en Mauritanie, a coûté 800 millions de francs CFA.
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