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Attaque terroriste au Mali : L’armée annonce un “nombre important de pertes en vies humaines et matérielles” dans ses rangs.

Les Forces armées maliennes (FAMA) ont subi une attaque des groupes armés terroristes le 26 juillet dernier. Selon un communiqué de l’Etat-Major Général des armées, daté du 29 juillet, les terroristes ont encerclé les FAMA et lancé des véhicules kamikazes. Cette attaque a causé la mort d’un “nombre important” de soldats. Des pertes en matériel également. 

Selon l’Armée malienne, après avoir été encerclées par la coalition des forces terroristes du Sahel, de violents combats ont été engagés entre les FAMA et les groupes armés terroristes dans la nuit du 26 juillet.

“La bravoure et la détermination exemplaire de nos soldats n’ont pas permis d’éviter un nombre important de pertes en vie humaine et matérielle”, souligne le communiqué. Sans donner de chiffres sur les pertes mentionnées.

Selon l’Armée, un orage, marqué par des tempêtes de sable, a permis aux terroristes de se réorganiser et de recevoir des renforts de groupes terroristes de la sous-région.

Cette attaque, selon le communiqué, intervient dans le cadre d’une vaste opération de stabilisation lancée, le 22 juillet, par les Forces armées maliennes dans les secteurs d’In-Afarak, à 122 km au nord-ouest de Tessalit. L’opération a permis aux FAMA de prendre le contrôle de la localité.

Après la libération d’In-Afarak, l’offensive a concerné Tinzaouatene, à 233 km de Kidal (au nord-est du pays), à la frontière avec l’Algérie. Dans cette localité, précisent les FAMA, les groupes armés terroristes effectuent des rackets, des vols et des blocages de convois logistiques destinés à approvisionner les principales villes du nord.

Dans leur mission de sécurisation, les FAMA ont subi une première attaque terroriste le 25 juillet. La riposte a provoqué “de lourdes pertes humaines et matérielles” à l’ennemi.

Cependant, le 26 juillet 2024, les combats ont redoublé d’intensité. La situation météorologique n’était pas favorable aux Forces armées maliennes, indique l’Armée.

Selon l’État-Major, ces pertes ne remettent pas en cause la dynamique d’exercice de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national. La prise de contrôle d’In-Afarak en est la preuve, selon l’Armée.

Les FAMA disent assumer “pleinement et en toute responsabilité” la mesure de cet événement. Elles procèdent ainsi à une analyse détaillée des événements. Cette analyse devrait permettre, selon le communiqué, de tirer les leçons nécessaires. Mais également de réadapter leur stratégie de sécurisation du territoire. Elle renforce “plus que jamais” la détermination et l’engagement des FAMA, indique le communiqué.

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