Dans un nouveau communiqué dans la soirée de ce lundi 20 février, l’Etat-major général des armées annonce que 43 corps de soldats ont été retrouvés en plus des 8 premiers corps identifiés suite à l’attaque d’une unité des Forces armées nationales dans la province de l’Oudalan (région du Sahel), située au nord, à environ 420 km de Ouagadougou, près de la frontière du Mali.
C’est l’attaque la plus meurtrière depuis celle d’Inata qui a fait 53 morts et 20 portés-disparus dans le rang des Forces armées burkinabè en novembre 2021. Selon les premières informations, les groupes armés ont tendu une embuscade aux Forces de défense et de sécurité.
Le 17 février, l’Etat-major a indiqué dans un communiqué qu’il s’agissait d’une attaque complexe, mais est resté optimiste : « d’intenses combats ont opposé une unité des Forces armées nationales à un groupe terroriste… L’unité en mouvement a été la cible d’une attaque complexe. Des renforts ont été déployés en appui et pour procéder à des opérations de ratissage ».
Dans la matinée de ce 20 février, un bilan provisoire de 08 soldats tués, 03 blessés et plusieurs portés-disparus avait été communiqué. Mais dès lors, plusieurs sources sécuritaires indiquaient un bilan très lourd, sans s’aventurer sur des chiffres. Dans la soirée, l’Etat-major communique sur la découverte de 43 nouveaux corps après les opérations de ratissage, portant à 51 le nombre de soldats tués dans cette attaque.
Il faut noter que la riposte des Forces armées à cette attaque a permis de neutraliser au moins 160 terroristes, selon le communiqué de l’armée. L’Etat-major, tout en exprimant sa douleur face à cette perte, invite l’ensemble des Forces armées nationales, à maintenir la mobilisation, qui a d’ailleurs permis d’engranger des victoires importantes, ces dernières semaines.