Le gouvernement a adopté, ce 21 août, un avant-projet de loi portant modification de la devise “Unité-Progrès-Justice”. Cette modification prévoit “La Patrie ou la mort, nous vaincrons” comme devise du pays. Un changement qui vise entre autres le renforcement du sentiment de patriotisme chez les Burkinabè, selon le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala. Il est aussi prévu la modification de l’article 147 de la Constitution. Ce volet concerne l’entrée du Burkina dans une confédération, entre autres, par voie législative en plus du référendum.
La modification de la devise repond aussi à un besoin de raviver la flamme de l’engagement citoyen. “Cette flamme éclaire la marche du peuple vers l’horizon du bonheur”, soutient le ministre Bayala.
Elle va concerner l’alinéa 4 de l’article 34 de la Constitution du Burkina Faso qui définit, actuellement, “Unité-Progrès-Justice” comme devise.
La deuxième modification concerne l’article 147 qui précise, entre autres, les conditions de l’entrée du Burkina dans une confédération.
Après modification de cet article, l’entrée du pays dans une Confédération, une Fédération ou pour certains accords se fera aussi par voie législative. “Tout en maintenant l’approbation par référendum”, précise le ministre Bayala.
Un alinéa sera donc joint à l’article 147 qui permet le recours à cette voie législative avec l’approbation du Conseil constitutionnel. Cela, dans l’objectif de tenir compte des circonstances, de l’urgence et des cas de force majeure.
Il justifie la maintenance de cette option de référendum par le besoin d’accorder une souveraineté à la voix du peuple.
Selon l’article 147, “les accords consacrant l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, une fédération ou une union d’États africains sont soumis à l’approbation du peuple par référendum”.
Le Burkina Faso est membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) depuis le 16 septembre 2023 avec le Mali et le Niger. Cette alliance a évolué en “Confédération de l’AES” le 6 juillet 2024.
