Les autorités judiciaires ont procédé à l’interpellation de neuf personnes, dans l’affaire dite « guérisseuse traditionnelle de komsilga », selon le procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga II. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans des actes qualifiés de « séquestration, coups et blessures et complicité ». Cependant, la gestion de cette affaire a été entachée par « une série d’incompréhensions et de malentendus », selon le gouvernement.
Depuis quelques jours , une vidéo circule sur les réseaux sociaux, où l’on peut voir un quinquagénaire violemment bastonné par des jeunes. La vidéo est devenue virale au regard de l’indignation qu’elle suscite. Le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance Ouaga II s’est vite saisi de l’affaire. Il a annoncé le 28 juillet, l’interpellation de neuf personnes soupçonnées de « séquestration, de coups et blessures et complicité » .
Dans la soirée du 28 juillet, « une série d’incompréhensions et de malentendus a entraîné des incidents regrettables dans la conduite de cette affaire; ce qui a suscité de nombreuses réactions légitimes de désapprobation de citoyens et de certaines organisations », explique un communiqué du gouvernement daté du 29 juillet.
Le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo, appelle l’ensemble des citoyens au calme et à la sérénité. Il les invite à ne pas céder « aux velléités de manipulation et de récupération » qui pourraient aggraver la situation. « Le gouvernement rassure l’opinion que toutes les dispositions sont prises pour réserver le meilleur traitement à ce dossier dans le strict respect des principes de l’État de droit, de tolérance zéro à l’impunité, de préservation de la paix sociale et de la sécurité », indique le communiqué.