A quelques heures de la reprise des vols de la compagnie Air France au Burkina Faso, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC-BF) annonce qu’elle ne saurait reprendre ses activités sans une approbation de son nouveau programme de vols. Dans une note adressée ce jeudi à la compagnie française, l’Agence rappelle « l’importance d’une communication transparente et proactive en cas de perturbations majeures ».
L’ANAC-BF digère mal la décision de « suspension soudaine et sans préavis » des vols vers Ouagadougou, au Burkina Faso, depuis le 7 août pour reprendre ce 11 août. Dr Hyacinthe Thomas Compaoré, Directeur général de l’Agence s’indigne de cette situation.
Il s’agit d’un « manquement grave » à l’accord bilatéral signé le 29 mai 1962 à Paris entre le Burkina Faso et la République française. « La reprise des activités de la compagnie aérienne française nécessitera l’approbation préalable d’un nouveau programme de vols pour la suite de la saison Été 2023 », indique le DG de l’ANAC.
Air France a suspendu ses vols vers le Burkina Faso et le Mali, suite à la fermeture de l’espace aérien du Niger, afin de se prémunir d’une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO.