La « Mobilisation des intelligences du Faso et de l’Afrique » (MIFA) souhaite vivement que le contrôleur général d’Etat de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) soit remplacé. Elle souhaite également que cette institution relance ses audits sur la gestion des affaires publiques.
La MIFA interpelle, dans sa déclaration, le président de la transition et son gouvernement afin qu’un nouveau contrôleur général d’Etat soit désigné. L’ancien patron de l’ASCE-LC, Philippe Nion, a été appelé à assurer d’autres fonctions. Il a donc rendu sa démission le 2 mai dernier. Près de quatre mois après, Urbain Millogo, le Contrôleur général adjoint, assure l’intérim. Pour la MIFA, le contexte national nécessite de renforcer la transparence, la responsabilité et l’intégrité au sein des institutions gouvernementales, d’où la l’importance de nommer un contrôleur général d’État.
La MIFA, dirigée par le professeur Taladidia Thiombiano, souhaite également la relance des audits engagés par l’institution. A ce jour, les audits de l’ASCE-LC ont permis de dévoiler des cas de détournement, de mal gouvernance et de fraude. Au regard de ces faits, la reprise de ces audits va permettre, selon elle, de débusquer d’éventuelles irrégularités, améliorer la gestion des ressources publiques et renforcer la transparence.