La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) réclame justice pour Norbert Zongo et ses trois compagnons assassinés le 13 décembre 1998, à Sapouy, dans la province du Ziro. 25 après ces “événements tragiques”, la quête de justice est toujours jonchée d’obstacles, estime l’organisation.
“Cela fait aujourd’hui 25 ans que la voix du journaliste d’investigation Norbert Zongo a été brutalement réduite au silence. Malgré toutes ces années, la quête de justice concernant cet assassinat lâche demeure sans issue”, déplore la CENOZO.
Le chemin vers la justice est parsemé d’embûches selon la CENOZO, symbolisé par la récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne de bloquer l’extradition du présumé commanditaire, François Compaoré, exilé en France.
“Le combat de Norbert Zongo pour la vérité, la transparence et la justice reste une source d’inspiration pour les journalistes africains et pour tous ceux qui luttent en faveur du bien-être des communautés”, déclare la CENOZO.
Elle appelle par conséquent à la responsabilité collective pour obtenir justice, non seulement pour Norbert Zongo mais aussi pour chaque journaliste tombé dans l’exercice de sa profession.
En cette journée commémorative, la CENOZO lance un appel pressant à la solidarité de toutes les organisations de défense des droits humains, de la liberté d’expression et de la presse. Objectif : interpeller l’Union européenne ainsi que les autorités françaises et burkinabè afin que la lumière soit faite sur ce “crime odieux”. Et que justice soit rendue à Norbert Zongo et ses trois compagnons d’infortune.