Des “Forces vives” du Burkina Faso sont réunies ce 25 mai pour “délibérer sur la suite à donner à la Transition”. La Transition en cours prend fin officiellement le 1er juillet prochain, selon la Charte élaborée en octobre 2022. Pour ces assises, une “Charte modifiée” a été proposée aux participants pour appréciation. Selon ce document dont 24heures.bf a obtenu copie, la durée de la Transition est fixée à 42 mois (3 ans et demi) à compter du 2 juillet 2024. “Les élections marquant la fin de la Transition peuvent être organisées avant cette échéance si la situation sécuritaire le permet”, précise le document.
Une “Charte modifiée” de 11 pages est soumise à l’appréciation des “Forces vives” ce samedi.
Déjà dans son préambule, les rédacteurs précisent qu’elle se fonde sur celle du 14 octobre 2022.
Ainsi, les objectifs de la Transition restent presque les mêmes. Ce sont, entre autres, le rétablissement et le renforcement de la sécurité en vue de garantir l’intégrité du territoire national. Mais également apporter une réponse urgente à la crise humanitaire que traverse le pays, engager des réformes économiques, politiques et institutionnelles. Et ce n’est pas tout. Elle doit également œuvrer à la réconciliation nationale, promouvoir le développement endogène et assurer l’organisation d’élections libres, transparentes, équitables et inclusives.
Concernant ces élections qui devraient mettre fin au processus de Transition, de nouvelles dispositions apparaissent.
À ce titre, le Président de la Transition, le Premier ministre et le Président de l’Assemblée législative de Transition sont éligibles aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la Transition.
Autre élément nouveau : le document mentionne une nouvelle structure appelée KORAG.
“Le KORAG est une instance chargée de définir, suivre, et contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays dans tous les domaines et par tous les moyens”, indique le document.
Par ailleurs, la composition, l’organisation et le fonctionnement du KORAG sont laissés à la discrétion du “Président du Faso”.
“Les membres travaillent à titre gracieux et ont compétence sur toute l’étendue du territoire national ».
L’article 5 de la “Charte modifiée” indique également que le Président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), Président de la Transition, assure les fonctions de Président du Faso, Chef de l’État, Chef suprême des Forces armées nationales.
Les discussions qui se mènent devraient aboutir à l’amendement et à l’adoption du document.
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Mais pourquoi pas 5 ans ou plus
Pour ma part, 3 ans et demi est trop peu qu’on puisse accorder à IB car nous lui devons beaucoup : notre dignité restaurée, l’intégrité, la fierté et le respect. De plus, pourquoi n’a-t-on pas promu notre héros au rang de maréchal ? Aussi, ne dit-on pas qu’on ne change pas l’équipe qui gagne ? Avec IB, on gagne car tout bouge du fait qu’il n’a rien laissé en marge : conquête de la souveraineté, économie, développements, tout est en chantier. Mais s’il est éligible aux élections prochaines, j’ai encore espoir. De grâce, soutenons notre sauveur.
Le Burkina Faso n’est pas une monarchie. Les
3 ans et demi sont raisonnables. Arrêtez de nous montrer vos émotions destructives. C’est une décision nationale et non familiale