Les autorités burkinabè n’ont pas donné de bilan officiel de l’attaque de Barsalogho dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. La population se fait une idée de l’ampleur de la situation sans être située. Dans une déclaration, ce 30 août, l’Unité d’action syndicale (UAS) invite les autorités à lever le doute en donnant ne serait-ce qu’un bilan provisoire de l’attaque.
L’Unité d’action syndicale estime que les autorités doivent éclairer la population sur les événements du 24 août à Barsalogho. En effet, dit-elle, la population se contente des “chiffres avancés” par les autorités locales dans leurs différentes déclarations. L’UAS cite par exemple la déclaration de Sa Majesté Naaba Koom, Chef du canton du Sanmatenga et la lettre pastorale de l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré. L’appel lancé par le Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya invitant tous les soignants à rejoindre leurs postes, en raison de “la survenue d’une urgence liée à l’arrivée massive de patients” donne également des indices sur les dégâts causés dans cette attaque.
Selon l’UAS, une délégation ministérielle s’est rendue au chevet des malades au CHR de Kaya ainsi qu’à Barsalogho. Sans pour autant communiquer un bilan provisoire.
Dans sa déclaration, l’Unité d’action syndicale “condamne fermement cette violente attaque terroriste perpétrée à Barsalogho”.
Pour l’UAS, les autorités doivent « rechercher et punir les auteurs et commanditaires de l’attaque”. Elle les invite à assurer une prise en charge adéquate des blessés, des survivants et des habitants de Barsalogho affectés par cette “situation douloureuse”. L’UAS appelle également le gouvernement à honorer la mémoire des personnes tombées pour la patrie.
Elle appelle également à redoubler de solidarité et de résilience face à la persistance des attaques terroristes. Condoléances aussi aux familles éprouvées et prompt rétablissement aux blessés, mentionne la déclaration.
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Le gouvernement doit ouvrir l’oeil, si non il ne s’agit pas de payer des drones et des armes mais aussi à former et adapter aux différents systèmes de l’enemi.
L’uas peut aller sur le terrain pour sa comptabiilité macabre. Le pays est en deuil et la lutte contre le terrorisme n’est pas une affaire de statistique comptable pour les victimes. L’uas peut se contenter du bilan du camp ennemi qui est prompt a annoncé ses victoires macabres. Vous refusez d’aller au front et vous demander des bilans.